Au-delà de ses bénéfices environnementaux, l’énergie solaire constitue une source majeure de création d’emplois locaux, durables et qualifiés. Dans un contexte de décarbonation de l’économie, la filière solaire représente une opportunité unique de relocalisation industrielle et de reconversion professionnelle pour des territoires en mutation.
Les emplois générés sont multiples et couvrent toute la chaîne de valeur : ingénierie, fabrication des composants, installation, maintenance, formation, recherche et développement. À cela s’ajoutent les métiers du pilotage énergétique, de la modélisation, ou encore de la commercialisation. Chaque gigawatt de solaire installé mobilise des centaines d’emplois directs et indirects, souvent non délocalisables.
Les politiques publiques, à l’image de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), visent à accélérer cette dynamique, notamment via le soutien à la fabrication européenne de panneaux photovoltaïques, aux territoires à énergie positive, ou encore aux PME de la rénovation énergétique. De nouvelles usines de production de cellules et de modules voient le jour, redonnant vie à des bassins industriels en déclin.
La filière solaire est également une solution concrète de reconversion professionnelle pour des salariés issus de secteurs en transformation (automobile, énergie fossile, BTP). Des formations courtes et qualifiantes, soutenues par les régions, permettent d’acquérir rapidement les compétences nécessaires à l’installation, la maintenance ou l’inspection d’installations photovoltaïques.
À l’échelle locale, les projets solaires, en particulier ceux à gouvernance citoyenne ou coopérative, favorisent l’ancrage territorial de la valeur ajoutée et la montée en compétence des habitants. Loin d’être un simple levier environnemental, le solaire est donc aussi un vecteur de dynamisme économique, d’inclusion sociale et de résilience industrielle.
